Bien que le travail invisibilisé soit considéré comme une activité périphérique dans la réglementation, le demandeur est invité, pour sa propre facilité, à le mettre en rapport avec les activités principales sélectionnées. Pour chaque fonction sélectionnée, indiquez donc le travail invisibilisé éventuel.
  
Quel que soit le répertoire (arts plastiques, musique, littérature, bande dessinée, arts du spectacle, arts du cirque, arts audiovisuels, etc.), la compensation financière d’une activité artistique, artistique-technique ou artistique de soutien ne couvre pratiquement jamais les heures de travail effectives. De nombreux travailleurs des arts sont confrontés à ce problème : ils fournissent du travail pour lequel ils ne sont pas rémunérés.   

C’est pourquoi, lorsqu’il s’agit d’évaluer s’il est question d’une pratique professionnelle dans le domaine des arts, la Commission du travail des arts tient également compte du travail invisibilisé.   
La Commission en tiendra compte pour autant que le demandeur puisse en fournir la preuve, et pour autant qu’il s’agisse de prestations non rémunérées et en lien direct avec l’activité ou les activités artistiques du demandeur.  
Un travail peu ou non visible, mais ayant néanmoins généré un revenu, ne sera pas considéré comme du travail invisibilisé. Il devra par conséquent être mentionné comme activité principale.    

Art. 12, § 5, 5° de l’AR du 13 mars 2023 : le travail invisibilisé pour autant que le demandeur puisse en apporter la preuve, tel que la préparation et le développement de projets artistiques, le travail conceptuel et le travail de production, la recherche de financement de projets artistiques, la recherche de travail dans les domaines des arts, le maintien et le développement des compétences dans les domaines des arts précités, la participation à des expositions et autres activités de monstration non rémunérées et la promotion de l'œuvre artistique ;    

Le nombre de jours de travail invisibilisé au cours des 5 dernières années sera indiqué par an et par activité à laquelle il est lié.    

Vous choisissez dans une liste le type de travail invisibilisé.  
Celui-ci se répartit dans différentes grandes catégories :  

  • Entretien du matériel ou des costumes 
  • Entretien de sa condition physique/ de sa voix 
  • Expérimentation  
  • Mise à jour des connaissances et des compétences 
  • Recherche d’emploi dans le secteur des arts 
  • Recherche de moyens 
  • Entretien d’un réseau/communication 
  • Travail participatif et associatif 
  • Inspiration/réflexion  
  • Recherche et préparation 
  • Création non rémunérée 
  • Administration  
  • Autre 

Vous trouverez une série d’exemples d’activités invisibilisées dans l’annexe du PDF.  

Décrivez le travail invisibilisé et joignez-y une preuve. Vous devez apporter la preuve non pas de l’investissement en temps, mais bien de l’exécution du travail invisibilisé lui-même.  
Par exemple sous la forme d’échanges d’e-mails, de preuves d’achat, de preuves de rendez-vous, de photos, etc.    

Répétez la même procédure pour chaque année, pour chaque type de travail invisibilisé et pour chaque activité principale dans le cadre de laquelle vous avez effectué du travail invisibilisé.  
Si vous avez effectué le même travail invisibilisé en parallèle pour différentes activités principales sélectionnées, vous ne devez remplir qu’une seule fois les informations relatives au travail invisibilisé.  
Exemple : vous avez sélectionné « illustrateur » et « dessinateur de bandes dessinées », et vous avez passé une journée à constituer votre dossier pour une demande de subvention. Dans ce cas, n’indiquez ce temps investi qu’une seule fois en tant que travail invisibilisé, soit dans l’activité « illustrateur », soit dans l’activité « dessinateur de bandes dessinées ».

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